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Un extrait de mon roman ...

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Message  Maldon Mar 13 Mar - 1:13

Je n'ai jamais eu de retour de ceux qui ont lus l'extrait de mon roman ... Alors je me relance ici ... En espérant avoir plus de commentaires ...

Les Aventures d'Ian O'Reilly
Par Derek Frost

Une pluie légère tombait sur le pavé de pierres alors que la calèche dans laquelle se trouvait Ian se dirigeait en direction de la merveille architecturale qu'était le Pont de Londres : une structure de granit qui enjambait la Tamise de Southwark jusqu'à la cité. Le jeune homme était nerveux. Il s'apprêtait à commettre un acte qui ferait de lui la personne la plus recherchée de Londres, voir de l'Angleterre, mais il tentait tant bien que mal de rester calme.

Alors que la calèche guidée par deux créatures mécaniques grotesques rappelant vaguement des chevaux s'introduisait entre les deux colosses de laiton placés de chaque côté du pont pour rejoindre la capitale, Ian prit le sac qui était resté entre ses pieds depuis le début du voyage, le posa sur le siège à côté de lui et l'ouvrit. Immédiatement, une lueur bleutée se mit à émaner du sac et Ian y plongea la main pour en sortir un flacon contenant un liquide noirâtre, un pistolet à silex recouvert de runes et dont le silex avait été remplacé par une pierre cristalline d'où la lueur bleutée provenait et un monocle surmonté de multiples lentilles le tout installé sur une monture en laiton.

Il prit d'abord le monocle qu'il plaça devant son œil gauche, prit le pistolet dont la lueur augmenta dès qu'il toucha le manche et le mit dans un fourreau qu'il portait à sa ceinture et enfin, il prit le flacon.

Pendant un moment, il fixa avec intensité le flacon avec une profonde expression de dégoût sur son visage. Dans le flacon, au travers du liquide noir opaque, on pouvait clairement distinguer de petits mouvements fluides. Il déboucha le flacon, le posa sur sa lèvre inférieure et respira profondément … Son cœur voulait rompre mais il devait le faire … Il avala le contenu.

Immédiatement, une douleur intense dans son œsophage suivie d'une vive sensation de brûlure s'empara de lui. Les crampes qui lui tenaillaient l'estomac le projeta au sol et il se tordit de douleur, prit de haut-le-cœur pendant que le parasite qu'il venait d'ingurgiter se frayait un chemin dans son organisme pour s'installer et accomplir sa tâche. Les quelques minutes qui suivirent eurent l'air d'une éternité pour Ian qui tentait tant bien que mal de ne pas vomir le ver qui lui avait coûté une fortune sur le marché noir. Bientôt, la douleur ne devînt qu'une sensation lancinante accompagnée d'étourdissements et il pût enfin se relever pour reprendre place sur le siège.

Reprenant lentement ses esprits il jeta un coup d'œil à l'extérieur. La calèche venait de passer devant Morgan Square et arriverait à destination bientôt. Son cœur se mit à battre rapidement. Inquiet de ce que le ver allait faire en lui et de l'acte qu'il s'apprêtait à commettre. Un instant plus tard, la calèche sans coche se dirigea vers une station d'arrêt et s'immobilisa. Ian resta dans la calèche, immobilisé par la peur. Après un moment, on frappa à la porte de la calèche :

- Est-ce que vous allez sortir Milord?
- Oui! Un instant que je prenne mes choses!

Le jeune homme s'empressa de ramasser le flacon qui était resté par terre et constata avec dégoût que le liquide noir et visqueux s'était répandu partout sur le sol et que lors de sa chute, il était tombé dedans. Il prit le foulard qu'il portait au cou et épongea, tant bien que mal, le liquide étendu sur sa redingote et sur le sol. Il lança le foulard dans le fond de son sac, ferma ce dernier et s'empressa de sortir. Du coup il fût prit d'un vertige et trébucha presque sur le commis qui l'attendait près de la calèche.

-Est-ce que vous allez bien Milord?
-Très bien merci. Pourriez-vous m'indiquer mon cher la direction à suivre pour atteindre Porter Garden?
-Vous suivez cette route à votre gauche et vous y serez dans 5 minutes.
-Merci mon cher!

Ian posa un shilling dans la main du commis et partit immédiatement sans se préoccuper du sourire de son interlocuteur, trop préoccupé par ses pensées.

Le regard rivé dans le vide, le jeune homme de 27 ans revoyait une dernière fois le plan dans sa tête.

-Tout devrait aller tel un engrenage bien graissé. Pensa-t-il à voix haute.

Il posa la main droite sur sa ceinture ou était placé le pistolet magique. Il pouvait sentir la pulsation que dégageait ce dernier. Il réalisa que le pistolet battait à l'unisson avec le battement de son cœur, signe que la synchronisation était complétée. Toujours prit dans ses songes, il sentit aussi le parasite s'agripper à l'intérieur de lui. La douleur qui suivit le fît arrêter et s'accoter à un mur pour reprendre ses esprits le temps que le ver établisse une connexion avec son hôte. La douleur disparût une fois de plus et Ian put reprendre son chemin.

Quelques minutes plus tard, il se trouvait debout devant la barrière métallique menant au Manoir de Lord Daunton, sa cible. Il regarda dans la vitrine d'une boulangerie à proximité et son reflet n'avait rien de rassurant : Son chapeau haut-de-forme était de travers sur sa tête, sa redingote tachée d'on ne sait quel liquide et son teint était de la pâleur de la mort … Le cœur battant à tout rompre, il posa son chapeau au sol aux côtés de son sac et se dirigea d'un pas décidé vers le manoir.

Alors qu'il marchait en direction de la structure ancestrale qui prenait à elle seule tout un pâté de maison il se mit soudainement à douter de l'efficacité de son arme et du parasite qu'il portait en lui …

-Et si tout ne marchait pas comme convenu? Se dit-il.

Mais il savait pertinemment qu'il était trop tard pour douter puisqu'il se trouvait désormais devant l'énorme barrière en acier peinte en noir qui le séparait de la cour. Il posa sa main sur cette dernière et la poussa sans qu'elle n'oppose de résistance. Dès qu'il traversa la barrière toutefois, la situation changea.

Du manoir, trois majordomes sortirent et vinrent à la rencontre du jeune homme. Instinctivement, Ian installa le monocle sur son œil et rabaissa une des lentilles fumée et cintrée de laiton. Il vit pour la première fois la choquante vérité. Ce qui, quelques secondes auparavant, étaient des majordomes qui se dirigeaient vers lui, étaient désormais de grotesques enchevêtrements de minuscules créatures tentaculaires grossièrement assemblées de façon à façonner une forme vaguement humaine. Le cœur d'Ian eut un soubresaut de terreur et il réalisa qu'il ne pouvait pas se permettre de succomber à la peur. Il était désormais trop tard, il en savait trop et il devait aller au bout de son plan …

Sa vue s'adaptait mal à voir superposée la réalité que lui donnait son monocle et la vue de son œil trompé mais il secoua la tête et sortit de son manteau long son pistolet à silex dont le cristal brillait désormais d'une lueur presque insoutenable. Il pointa l'arme vers le majordome le plus près de lui et appuya sur la gâchette. Une boule de feu de la taille d'un boulet de canon sortit du pistolet et alla frapper de plein fouet la masse grouillante de tentacules. Le projectile explosa au contact avec la créature qui fût projetée vers l'arrière et s'écroula au sol, le lien unissant les créatures rompu. C'est une masse d'immondes créatures tentaculaires miniatures qui se précipitait dans tous les sens pour se cacher, certaines entrant dans le sol, d'autres entre les interstices du pavé de pierre. Ian sentit alors les effets du parasite qu'il avait ingurgité : Le temps autour d'Ian semblait se dérouler au ralenti. Il pouvait voir les majordomes monstrueux se diriger vers lui aussi lentement qu'un paresseux qui grimpe à un arbre. Dans sa course vers les créatures, le jeune homme pût même voir une mouche passer devant ses yeux et arriva à distinguer clairement le battement des ailes de l'insecte. Dans sa tête, il pouvait entendre son cœur battre lentement mais il savait que ses mouvements étaient désormais au moins 10 fois plus rapides que ceux de ses attaquants.

Un majordome était maintenant à moins de quelques mètres d'Ian. Le monstre pointa sa main visqueuse vers le jeune homme et les tentacules s'écartèrent, laissant entrevoir une lueur verte. Un projectile d'énergie pure craquelant d'électricité s'échappa de la masse tentaculaire et se dirigea à une vitesse folle vers le jeune irlandais. Aux yeux de ce dernier, le projectile arrivait lentement. Tellement lentement en fait que Ian eu le temps d'analyser comment le projectile agissait et pût l'éviter aisément. La masse d'énergie verte se pulvérisa sur la clôture noire d'acier qui cintrait le domaine de Lord Daunton et cette dernière se désintégra dans une masse de cendre qui fût emportée par le vent.

C'est tout ce que vous aurez mes Zilus ... Vos commentaires seraient les bienvenus SVP.
Maldon
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Message  Invité Mar 13 Mar - 7:46

Tu sais que je suis honnête et si tu postes là, j'espère que c'est pour qu'on te dise ce qu'on pense vraiment, donc j'y vais franchement, par contre je n'y mets pas de style :p

Le niveau de langage est parfait: suffisamment élevé pour se distinguer mais sans l'être trop ce qui ralentirait la lecture de pas mal.

Au niveau de la description du pistolet/monocle j'ai dû relire 3 fois avant de me dire que les deux n'étaient probablement pas assemblés, peut être que deux phrases distinctes ou un ajout genre "dans le sac se trouvait également..." pourraient aider les baballes comme moi.
"prit le pistolet" ou "puis le pistolet"? Ca évite les trois "prit" d'affilée.

Pour le reste et dans l'ensemble c'est juste honteux, inadmissible! Grrrr! J'ai trop envie de savoir la suite. Tu as vraiment mis en place un beau suspense, on commence à entrevoir l'univers, des motivations mais sans encore les connaitre. Que ce soit le fond ou la forme j'aime beaucoup.

Bravo

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Message  Invité Mar 13 Mar - 8:54

J'suis peut être encore trop embrumé, mais je trouve tout ça pas très fluide à certains moments, comme la scène ou Ian est dans la calèche. Pour l'instant, c'est le seul point noir que j'ai relevé, maintenant, j'aime beaucoup la bride d'univers que tu à installé, ainsi que toutes les descriptions que tu fait régulièrement.

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Message  Invité Mar 13 Mar - 9:58

Juste pour nous situer un peu, c'est la première page de ton roman ?

Donc si j'ai bien compris, c'est dans l'ère victorienne et fantastique ? (je ne sais pas comment cela se nomme ? Steampunk ?)
J'ai presque envie de te mettre en relation avec une amie, qui écrit elle aussi dans ce genre. Elle a résussi à éditer son premier roman mais dans une petite maison d'édition, du coup cela n'a pas été très bien distribué. Le roman s'appelle Reflets de Joëlle “Iris” Deschamp : Interview

Sinon pour en revenir à ta prose, j'aime bien. Pour critiquer, (c'est pas moi qui veux, c'est toi ) manque effectivement un petit quelque chose pour que le récit soit plus fluide. Enlever certaines répétitions et faire des phrases un peu plus courtes à certain endroit peu être ?

Sinon bé on attend la suite :P


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Message  Maldon Mar 13 Mar - 11:20

Non tous vos commentaires sont Ok. Je ne m'attend pas à la perfection ou me faire dire que c'est WOW! Je veux juste de l'honnêteté et des commentaires constructifs ce que vous faites ici et j'apprécie ...

Pour répondre à la question: Oui il s'agit bel et bien des premières pages de mon roman .. Une partie de mon prologue en fait qui raconte un événement. Le reste du roman amènera les lecteurs vers cet événement.
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Message  Invité Mar 13 Mar - 13:58

J'ai lu attentivement le texte.

J'ai quelques remarques à faire, plus sur la forme que sur le fond.



Je ne suis pas écrivain, je n'ai pas fait d'études littéraires, et je donne un avis objectif de lecteur. Ce ne sont pas des critiques mesquines et inutiles, mais un avis personnel qui s'appuie sur ma sensibilité de lecteur et que j'ai essayé de transcrire et d'argumenter le mieux possible.

Ce que je vais écrire ci dessous n'est que mon humble avis, il se peut qu'il ne soit ni pertinent ni approprié mais puisque l'oeuvre est vouée à être publiée je pense que la meilleure chose à faire pour rendre service est de soulever tous les points qui peuvent paraître inappropriés.

Et bien sur avant toute chose je félicite Maldon pour son oeuvre et je le remercie pour l'avoir partagée avec nous!





"Immédiatement, une lueur bleutée se mit à émaner du sac et Ian y plongea la main pour en sortir un flacon contenant un liquide noirâtre, un pistolet à silex recouvert de runes et dont le silex avait été remplacé par une pierre cristalline d'où la lueur bleutée provenait et un monocle surmonté de multiples lentilles le tout installé sur une monture en laiton."



Je trouve cette phrase un tantinet longuette. le "immédiatement" me semble superflu. "Une lueur bleutée se mit à émanner du sac" la soudaineté du phénomène est implicite et rajouter "immédiatement" alourdi la phrase à mon sens. (émaner avec un seul n)



"un pistolet à silex recouvert de runes et dont le silex avait été remplacé par une pierre cristalline d'où la lueur bleutée provenait et un monocle surmonté de multiples lentilles le tout installé sur une monture en laiton"



Là aussi la phrase est un peu longue. La répétition de silex est redondante sans raison particulière. "un pistolet recouvert de runes et dont le silex..." suffit à faire comprendre au lecteur le type de pistolet dont il s'agit. De la même manière, les deux "et" rallongent la phrase sans la coupure d'une ponctuation ce qui complique la compréhension.



"le tout installé sur une monture en laiton" en l'abscence de ponctuation, on se demande (du moins moi) si le "le tout" s'applique aux lentilles, au pistolet à silex, aux deux, puis on comprend naturellement que ce sont les montures des lentilles mais la façon dont c'est exprimé m'a un peu dérouté.



"Une lueur bleutée se mit à émaner du sac. Ian y plongea la main pour en sortir un flacon contenant un liquide noirâtre, un pistolet recouvert de runes dont le silex avait été remplacé par une pierre cristalline d'où la lueur provenait, et un monocle surmonté de multiples lentilles installées sur une monture en laiton."

La phrase me semble plus claire ainsi (ce n'est qu'un avis personnel)


"Il prit d'abord le monocle qu'il plaça devant son œil gauche, prit le pistolet dont la lueur augmenta dès qu'il toucha le manche et le mit dans un fourreau qu'il portait à sa ceinture et enfin, il prit le flacon."

Comme le disait Ginger, on note la triple répétition de "prit" qui pourrait être remplacé par "saisit", "glissa dans une poche" etc

Pendant un moment, il fixa avec intensité le flacon avec une profonde expression de dégoût sur son visage. Dans le flacon, au travers du liquide noir opaque, on pouvait clairement distinguer de petits mouvements fluides. Il déboucha le flacon, le posa sur sa lèvre inférieure et respira profondément … Son cœur voulait rompre mais il devait le faire … Il avala le contenu.

"avec intensité ... avec une profonde expression" je pense que le "avec intensité" est superflu. Eventuellement replacer par "il fixa intensément" pour éviter le double "avec". mais "Pendant un moment, il fixa le flacon avec une profonde expression de dégoût sur son visage" me semble assez descriptif tel quel.

concernant le "son coeur voulait rompre" je comprend le sens sans connaître l'expres​sion(peut être québecoise?). Ca colle assez bien avec le style donc pas de souci particulier.

On a également 3 fois flacon en 3 lignes.


"Immédiatement, une douleur intense dans son œsophage suivie d'une vive sensation de brûlure s'empara de lui. "

Ca vient sans doute de moi, mais le immédiatement en début de phrase pour souligner la fulgurance d'une action me semble peu subtil. Si on l'enlève, "une douleur intense dans son œsophage suivie d'une vive sensation de brûlure s'empara de lui" l'impression de soudaineté persiste sans être trop appuyée.



« Les crampes qui lui tenaillaient l'estomac le projeta au sol » Le projetèrent il me semble.

« La calèche venait de passer devant Morgan Square et arriverait à destination bientôt. Son cœur se mit à battre rapidement. Inquiet de ce que le ver allait faire en lui et de l'acte qu'il s'apprêtait à commettre. Un instant plus tard, la calèche sans coche se dirigea vers une station d'arrêt et s'immobilisa. Ian resta dans la calèche, immobilisé par la peur. Après un moment, on frappa à la porte de la calèche : »

4 répétitions de « calèche », pouvant être remplacé par « le véhicule sans coche », « Ian resta sur son siège », « on frappa à la portière »


- Oui! Un instant que je prenne mes choses!

La c’est très certainement nos nuances de langage qui interviennent, par chez moi on aurait dit « mes affaires » plus que « mes choses » mais je pense que c’est juste les quelques milliers de kms qui séparent nos usages sémantiques qui entrent en compte ^^

« Il prit le foulard qu'il portait au cou et épongea, tant bien que mal, le liquide étendu sur sa redingote et sur le sol. Il lança le foulard dans le fond de son sac, ferma ce dernier et s'empressa de sortir. Du coup il fût prit d'un vertige et trébucha presque sur le commis qui l'attendait près de la calèche. »

Deux fois prit qui peut être changé.

-Est-ce que vous allez bien Milord?
-Très bien merci. Pourriez-vous m'indiquer mon cher la direction à suivre pour atteindre Porter Garden?
-Vous suivez cette route à votre gauche et vous y serez dans 5 minutes.
-Merci mon cher!


Double « mon cher ». Il se peut que ce soit volontaire pour donner le relief de la personnalité du héros. Perso j’aurais juste terminé par « merci »


« Quelques minutes plus tard, il se trouvait debout devant la barrière métallique menant au Manoir de Lord Daunton, sa cible. Il regarda dans la vitrine d'une boulangerie à proximité et son reflet n'avait rien de rassurant : Son chapeau haut-de-forme était de travers sur sa tête, sa redingote tachée d'on ne sait quel liquide et son teint était de la pâleur de la mort … Le cœur battant à tout rompre, il posa son chapeau au sol aux côtés de son sac et se dirigea d'un pas décidé vers le manoir.

Alors qu'il marchait en direction de la structure ancestrale qui prenait à elle seule tout un pâté de maison il se mit soudainement à douter de l'efficacité de son arme et du parasite qu'il portait en lui …

-Et si tout ne marchait pas comme convenu? Se dit-il.

Mais il savait pertinemment qu'il était trop tard pour douter puisqu'il se trouvait désormais devant l'énorme barrière en acier peinte en noir qui le séparait de la cour. Il posa sa main sur cette dernière et la poussa sans qu'elle n'oppose de résistance. Dès qu'il traversa la barrière toutefois, la situation changea. »


Donc il commence devant une barrière qui mène au manoir, il avance vers le manoir, puis se retrouve devant une deuxième barrière ? ou est ce la même barrière qui fait le tour de la propriété ? En remplaçant « la barrière métallique menant au Manoir » par « la route menant au manoir » ca ne change rien au fond, et on n’est plus perdu dans ces histoires de barrières.



« Le projectile explosa au contact avec la créature » j’aurai mis au contact de la créature mais ca n’a rien d’essentiel




« qui fût projetée vers l'arrière et s'écroula au sol, le lien unissant les créatures rompu. C'est une masse d'immondes créatures tentaculaires miniatures qui se précipitait »

Au niveau de la ponctuation j’aurais plus mis « Le projectile explosa au contact avec la créature qui fût projetée vers l'arrière et s'écroula au sol. Le lien unissant les créatures rompu, c'est une masse d'immondes créatures tentaculaires miniatures qui se précipitait … » C’est la rupture du lien qui entraîne la fuite des créatures.

« La masse d'énergie verte se pulvérisa sur la clôture noire d'acier qui cintrait le domaine de Lord Daunton et cette dernière se désintégra dans une masse de cendre qui fût emportée par le vent. »

Là je chipote à bloc, je sais, mais l’acier ne donne pas de cendres, seules les matières organiques en faisant il me semble. L’acier fond ou se désintègre mais ne laisse pas de résidu de carbone. (après je n’ai pas fait d’études de bio ni de sidérurgie non plus !) le point après « désintégra » évite le débat. Après pour garder le côté action/danger, on peut mettre « La masse d'énergie verte se pulvérisa sur la clôture noire d'acier qui cintrait le domaine de Lord Daunton et cette dernière se désintégra dans un éclair éblouissant »



Du coup après ces quelques points soulevés ca donnerait ceci :



« Une pluie légère tombait sur le pavé de pierres alors que la calèche dans laquelle se trouvait Ian se dirigeait en direction de la merveille architecturale qu'était le Pont de Londres : une structure de granit qui enjambait la Tamise de Southwark jusqu'à la cité. Le jeune homme était nerveux. Il s'apprêtait à commettre un acte qui ferait de lui la personne la plus recherchée de Londres, voir de l'Angleterre, mais il tentait tant bien que mal de rester calme.

Alors que la calèche guidée par deux créatures mécaniques grotesques rappelant vaguement des chevaux s'introduisait entre les deux colosses de laiton placés de chaque côté du pont pour rejoindre la capitale, Ian prit le sac qui était resté entre ses pieds depuis le début du voyage, le posa sur le siège à côté de lui et l'ouvrit.
Une lueur bleutée se mit à émaner du sac. Ian y plongea la main pour en sortir un flacon contenant un liquide noirâtre, un pistolet recouvert de runes dont le silex avait été remplacé par une pierre cristalline d'où la lueur provenait, et un monocle surmonté de multiples lentilles installées sur une monture en laiton.


Il saisit d'abord le monocle qu'il plaça devant son œil gauche, s’empara du pistolet dont la lueur augmenta dès qu'il toucha le manche et le mit dans un fourreau qu'il portait à sa ceinture et enfin, il prit le flacon de verre.

Pendant un moment, il fixa intensément le flacon avec une profonde expression de dégoût sur son visage. Dans le récipient, au travers du liquide noir opaque, on pouvait clairement distinguer de petits mouvements fluides. Il déboucha la fiole, la posa sur sa lèvre inférieure et respira profondément … Son cœur voulait rompre mais il devait le faire … Il avala le contenu.

Une douleur intense dans son œsophage suivie d'une vive sensation de brûlure s'empara de lui. Les crampes qui lui tenaillaient l'estomac le projetèrent au sol et il se tordit de douleur, prit de haut-le-cœur pendant que le parasite qu'il venait d'ingurgiter se frayait un chemin dans son organisme pour s'installer et accomplir sa tâche. Les quelques minutes qui suivirent eurent l'air d'une éternité pour Ian qui tentait tant bien que mal de ne pas vomir le ver qui lui avait coûté une fortune sur le marché noir. Bientôt, la douleur ne devînt qu'une sensation lancinante accompagnée d'étourdissements et il pût enfin se relever pour reprendre place sur le siège.

Reprenant lentement ses esprits il jeta un coup d'œil à l'extérieur. La calèche venait de passer devant Morgan Square et arriverait à destination bientôt. Son cœur se mit à battre rapidement. Inquiet de ce que le ver allait faire en lui et de l'acte qu'il s'apprêtait à commettre. Un instant plus tard, le véhicule sans coche se dirigea vers une station d'arrêt et s'immobilisa. Ian resta sur son siège, immobilisé par la peur. Après un moment, on frappa à la portière :

- Est-ce que vous allez sortir Milord?
- Oui! Un instant que je prenne mes choses!

Le jeune homme s'empressa de ramasser le flacon qui était resté par terre et constata avec dégoût que le liquide noir et visqueux s'était répandu partout sur le sol et que lors de sa chute, il était tombé dedans. Il prit le foulard qu'il portait au cou et épongea, tant bien que mal, le liquide étendu sur sa redingote et sur le sol. Il lança le foulard dans le fond de son sac, ferma ce dernier et s'empressa de sortir. Du coup il fût saisi d'un vertige et trébucha presque sur le commis qui l'attendait près de la calèche.

-Est-ce que vous allez bien Milord?
-Très bien merci. Pourriez-vous m'indiquer mon cher la direction à suivre pour atteindre Porter Garden?
-Vous suivez cette route à votre gauche et vous y serez dans 5 minutes.
-Merci !

Ian posa un shilling dans la main du commis et partit immédiatement sans se préoccuper du sourire de son interlocuteur, trop préoccupé par ses pensées.

Le regard rivé dans le vide, le jeune homme de 27 ans revoyait une dernière fois le plan dans sa tête.

-Tout devrait aller tel un engrenage bien graissé. Pensa-t-il à voix haute.

Il posa la main droite sur sa ceinture ou était placé le pistolet magique. Il pouvait sentir la pulsation que dégageait ce dernier. Il réalisa que le pistolet battait à l'unisson avec le battement de son cœur, signe que la synchronisation était complétée. Toujours prit dans ses songes, il sentit aussi le parasite s'agripper à l'intérieur de lui. La douleur qui suivit le fît arrêter et s'accoter à un mur pour reprendre ses esprits le temps que le ver établisse une connexion avec son hôte. La douleur disparût une fois de plus et Ian put reprendre son chemin.

Quelques minutes plus tard, il se trouvait debout devant la route menant au Manoir de Lord Daunton, sa cible. Il regarda dans la vitrine d'une boulangerie à proximité et son reflet n'avait rien de rassurant : Son chapeau haut-de-forme était de travers sur sa tête, sa redingote tachée d'on ne sait quel liquide et son teint était de la pâleur de la mort … Le cœur battant à tout rompre, il posa son chapeau au sol aux côtés de son sac et se dirigea d'un pas décidé vers le manoir.

Alors qu'il marchait en direction de la structure ancestrale qui prenait à elle seule tout un pâté de maison il se mit soudainement à douter de l'efficacité de son arme et du parasite qu'il portait en lui …

-Et si tout ne marchait pas comme convenu? Se dit-il.

Mais il savait pertinemment qu'il était trop tard pour douter puisqu'il se trouvait désormais devant l'énorme barrière en acier peinte en noir qui le séparait de la cour. Il posa sa main sur cette dernière et la poussa sans qu'elle n'oppose de résistance. Dès qu'il traversa la barrière toutefois, la situation changea.

Du manoir, trois majordomes sortirent et vinrent à la rencontre du jeune homme. Instinctivement, Ian installa le monocle sur son œil et rabaissa une des lentilles fumée et cintrée de laiton. Il vit pour la première fois la choquante vérité. Ce qui, quelques secondes auparavant, étaient des majordomes qui se dirigeaient vers lui, étaient désormais de grotesques enchevêtrements de minuscules créatures tentaculaires grossièrement assemblées de façon à façonner une forme vaguement humaine. Le cœur d'Ian eut un soubresaut de terreur et il réalisa qu'il ne pouvait pas se permettre de succomber à la peur. Il était désormais trop tard, il en savait trop et il devait aller au bout de son plan …

Sa vue s'adaptait mal à voir superposée la réalité que lui donnait son monocle et la vue de son œil trompé mais il secoua la tête et sortit de son manteau long son pistolet à silex dont le cristal brillait désormais d'une lueur presque insoutenable. Il pointa l'arme vers le majordome le plus près de lui et appuya sur la gâchette. Une boule de feu de la taille d'un boulet de canon sortit du pistolet et alla frapper de plein fouet la masse grouillante de tentacules. Le projectile explosa au contact de la créature qui fût projetée vers l'arrière et s'écroula au sol. Le lien unissant les créatures rompu, c'est une masse d'immondes créatures tentaculaires miniatures qui se précipitait dans tous les sens pour se cacher, certaines entrant dans le sol, d'autres entre les interstices du pavé de pierre. Ian sentit alors les effets du parasite qu'il avait ingurgité : Le temps autour d'Ian semblait se dérouler au ralenti. Il pouvait voir les majordomes monstrueux se diriger vers lui aussi lentement qu'un paresseux qui grimpe à un arbre. Dans sa course vers les créatures, le jeune homme pût même voir une mouche passer devant ses yeux et arriva à distinguer clairement le battement des ailes de l'insecte. Dans sa tête, il pouvait entendre son cœur battre lentement mais il savait que ses mouvements étaient désormais au moins 10 fois plus rapides que ceux de ses attaquants.

Un majordome était maintenant à moins de quelques mètres d'Ian. Le monstre pointa sa main visqueuse vers le jeune homme et les tentacules s'écartèrent, laissant entrevoir une lueur verte. Un projectile d'énergie pure craquelant d'électricité s'échappa de la masse tentaculaire et se dirigea à une vitesse folle vers le jeune irlandais. Aux yeux de ce dernier, le projectile arrivait lentement. Tellement lentement en fait que Ian eu le temps d'analyser comment le projectile agissait et pût l'éviter aisément. La masse d'énergie verte se pulvérisa sur la clôture noire d'acier qui cintrait le domaine de Lord Daunton et cette dernière se désintégra dans un éclair éblouissant. »




Je le répète, je n’ai pas fait d’études littéraires, je ne suis pas auteur et j’ai simplement essayé d’exprimer de mon mieux mon ressenti en tant que lecteur et d’argumenter au mieux mes critiques qui se veulent constructives.

Le thème est très bon, l’histoire bien racontée, les aspects descriptifs bien posés. Le style est intéressant et agréable à lire. Hormis les quelques points soulevés qui concernent plus la forme que le fond, je n’ai vraiment rien à dire. L’histoire semble très sympa et donne envie de connaître la suite !



Bon courage et un grand bravo à toi !

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Message  Maldon Mar 13 Mar - 15:29

J'aime voir les gens se confondre en explications avant de critiquer!

Si j'ai posté ici à priori c'était pour être critiqué donc je reçois cette dernière volontier. Après coup ... Ça fait mal de voir que je me suis planté à quelques reprises mais ça fait partie de l'exercice! Merci pour ces commentaires constructifs Dartia!
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Message  Invité Mar 13 Mar - 15:42

Juste un petit truc :

Dans la typographique française, les "?" et les "!" son précédés et suivis d'un espace. En langue anglaise, ce n'est pas le cas, mais vu que tu écris en français, ne pas mettre d'espace est une faute. Un extrait de mon roman ... 647442217

J'ai vu aussi que tu mettais un espace après les trois points, par exemple : "Oh ...". Il n'y a pas d'espace avant les trois points (mais après oui), du coup tu dois écrire : "Oh...".

Ensuite j'avoue que je n'ai pas vraiment lu à fond, donc je peux rien dire sur le reste.

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Message  Maldon Mar 13 Mar - 15:45

Québec/France ... On a pas la même grammaire manifestement ... Mais merci de l'amener à mon attention.
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Message  Invité Mar 13 Mar - 15:49

J'étais persuadée que les règles typographiques concernaient l'ensemble de la francophonie mais en fait tu as tout à fait raison ! J'aurais appris un truc.

http://www.guylabbe.ca/blog/regles-typographiques-quebec-france.html

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